lundi 16 juin 2014

Un peu de vérité dans un talk-show ukrainien


 Un peu de vérité dans un talk-show ukrainien

La saison été étant arrivé j'ai moins de temps à dédier au blog, donc aujourd'hui je vous traduis directement les commentaires de l'écrivain Nicolai Lilin qui fait un bon résumé sur un morceau d’anthologie s'étant passé dans le programme de Shuster, ce chien de garde italo-canadien né à Vilnius et qui sévit sur les ondes ukrainiennes. Pour situer le bonhomme et le programme,on peut notamment montrer ce passage(aller à 0.50s):



Et donc ce jour-là, Shuster reçoit en duplex le journaliste Mark Franchetti. Ce journaliste britannique basé à Moscou pour le Sunday Time n'est pas n'importe qui. Primé du British award press en 2003, il reçu également le Foreign press association award en 2004 pour la divulgation des mauvais traitements des marines américains sur les civils irakiens. Il a couvert des événements géopolitiques majeurs en Afganistan, Irak, Georgie ou Tchétchénie. Bref une référence connue et reconnue du journalisme. Notons que si Mark Franchetto est invité c'est bien parce qu'on ne le considère pas comme un pro-russe. Même si vous ne comprenez pas la langue regardez la vidéo après avoir lu le texte, vous verrez les têtes se décomposer, devenir dubitatifs, les gestes nerveux, les transpirations, les rires nerveux, les anges passer, les têtes se baisser, et toutes une série de posture montrant le malaise qui règne de ces vérités....

Mark Franchetti en directe à la télévision démasque les putschistes de Kiev

Le journaliste occidental Mark Franchetti est connu pour sa cohérence professionnel et son impartialité, il suffit de rappeler sa critique de la Russie pendant les guerres de Tchétchénie. Cette fois, il a choisi de dire la vérité au cours d'un direct du très populaire talk-show ukrainien de Shuster, mettant dans l'embarras tout le cirque de propagande de Kiev. Franchetti a passé beaucoup de temps avec des bénévoles locaux qui défendent le Sud-Est de l'Ukraine, le désormais notoire bataillon Vostok, dont la propagande ukrainienne a beaucoup parlé, surtout en propageant des informations diffamatoires. Franchetti dit que, contrairement à ce que disent les médias ukrainiens et bon nombre de leurs non moins vendus homologues occidentaux, dans le bataillon, il n'y a pas de terroristes tchétchènes ou des soldats des forces spéciales russes. Le bataillon est composé de citoyens ukrainiens, des civils, qui n'ont aucune formation militaire et sont armés avec des moyens de fortune. Il a dit qu'il avait rencontré des volontaires en provenance de Russie, mais ils sont très peu d'hommes et mus par la volonté de lutter contre l'agression nazie, parce que c'est la façon dont les patriotes du Sud-Est ukrainiens voient la puissance actuelle de Kiev, selon le journaliste britannique . Franchetti a également déclaré que, pendant la période qu'il a passé avec les défenseurs du sud-est, il n'a pas vu même une arme lourde ou de munitions de Russie, contrairement à ce que prétendent les journalistes occidentaux, habitués à recevoir des informations sur la situation en Ukraine directement à partir des communiqués de presse du Secrétariat du Département d’État américain, intéressé par la diffusion à travers le monde d'une image négative de la Russie et ainsi justifier l'expansionnisme militaire honteux de l'OTAN. Les propos de Franchetti étaient comme une douche froide pour beaucoup de participants au programme, en particulier ceux qui soutiennent le régime putschiste de Kiev. Ceux-là, fidèles à la ligne des nationalistes ukrainiens, en l'absence de contre-arguments, ont essayé de faire taire le journaliste avec des insultes, des propos diffamatoires et, dans le cas de M. Saakashvili, ancien président de la Géorgie, juste balbutier, produire des sons qui n'ont aucun sens, comme il l'a toujours fait.

 
 
 http://www.1tv.ru/news/world/261025

source;

un montage soutitré en français:
https://www.youtube.com/watch?v=sUjBZhF9L64



et la vidéo soustitrée en anglais:
https://www.youtube.com/watch?v=Yq8kc4izDrQ&feature=youtu.be



J'ajoute que sur le plateau il y avait Anton Gerashchenko, le conseiller du ministre de l'intérieur qui dit que le journaliste s'est certainement fait berné par une opération spéciale des services de sécurité russes destinée à propager cette impression en Europe...Bref je crois que Mark Franchetti ne sera pas invité de sitôt chez Shuster mais la vérité pour quelques minutes à tout de même transpirée sur les ondes ukrainiennes, même si c'est très peu face aux heures de pensée unique.
Ici l’émission intégrale que je n'ai pas eu le temps de visionner:
 https://www.youtube.com/watch?v=n9h0XzdrByo

Gigi Houille


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